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mettre en terre les semences de la recherche Le Réseau canadien de recherche sur le langage et l'alphabétisation élabore une nouvelle base de données nationale pour soutenir l'avancement de la recherche. |
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Le langage sera étranger à la plupart, les héros seront quelque peu inhabituels et l'intrigue ne ressemblera en rien à ce qu'on peut trouver dans un récit ordinaire. Mais le lecteur sera captivé et, s'il en a l'inspiration, il imaginera des suites à partir des éléments fascinants de ces récits. L'idée de narration du chercheur du Réseau et directeur d'Edudata Canada Victor Glickman est plus connue comme la mise en commun des savoirs - la possibilité de créer de nouvelles connaissances en se servant et en faisant fond sur l'information existante. Glickman et ses collègues d'Edudata mettent au point une toute nouvelle façon, pour les scientifiques, de se parler les uns aux autres et, dans le dans le cadre d'un projet unique, aident le Réseau à innover en faisant de ses chercheurs des narrateurs. Le but du Projet de transfert de connaissances du Réseau consiste à créer un répertoire de données sur les recherches facile d'accès pour les projets actuels ou nouveaux. Le répertoire numérique décrit les questions examinées par chaque étude, les instruments et les techniques de recherche, la méthodologie, les tailles d'échantillons et autres renseignements essentiels de façon normalisée, utile pour la collaboration et les partenariats. Le projet amènera le Réseau au prochain plateau en matière de collaboration scientifique et représente l'un des premiers exemples d'un vaste groupe multidisciplinaire travaillant à créer un savoir en réseau. « En donnant des possibilités d'édifier de nouvelles connaissances, nous optimisons l'investissement dans le Réseau », soutient Glickman. « Si les scientifiques peuvent faire leurs narrations d'une façon qui décrit l'aspect scientifique de leurs projets, les autres chercheurs peuvent se servir de l'information dans d'autres études et élargir le potentiel des premiers travaux. La mise en commun des savoirs, c'est ça. » Dans le monde des idées, les répertoires sont une bonne idée, selon Glickman. « Si vous voulez semer un jardin, vous consultez un catalogue de semences, qui vous renseignera sur les caractéristiques de la plante ou de la fleur. Si vous voulez mener une recherche dans un domaine quelconque, il est utile d'avoir un répertoire des recherches. » « Il y a un fossé qui sépare les spécialistes qui connaissent l'information et les chercheurs ou intervenants qui pourraient s'en servir », explique-t-il. Par exemple, il se dépense au Canada plus de 40 milliards de dollars dans le fonctionnement du système éducatif, de la maternelle jusqu'à la 12 e année. Or, on investit très peu pour mettre à la disposition des chercheurs les données concernant ce système. Le pont qu'il faut pour combler ce fossé est la mise en commun des savoirs. « Nous donnons aux gens des possibilités d'élaborer et de mettre au point de nouvelles connaissances sur la base des travaux que leurs collègues ont amorçés. » La nouvelle base de données a été présentée aux délégués du Réseau lors de la réunion scientifique annuelle du Réseau en juin. Le premier numéro est disponible sur: http://www.edudata.educ.ubc.ca/cllrnet/cllrnetSearch/index.htm Les narrations pour les scientifiques et par les scientifiques : le point de départ de bon nombre de percées stimulantes dans le monde de l'acquisition du langage et de l'alphabétisation. |
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