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Réseau canadien de recherche sur le langage et l’alphabétisation
clarté. La science au service du développement du langage et de l’alphabétisation des enfants  
 
 
 

Bob Harrison, de l’Hôpital pour enfants de Toronto et chercheur au sein du Réseau canadien de recherche sur la langue et l’alphabétisation veut vous ouvrir l’esprit – au sens propre comme au sens figuré.

Harrison croit que si nous pouvons déceler et corriger une perte auditive assez tôt dans la vie de l’enfant, cela peut lui éviter des troubles d’élocution, de lecture et d’écriture sa vie durant. C’est aussi simple et aussi profond que cela.

Le langage et les capacités de lecture et d’écriture apparaissent comme des comportements complexes mettant en jeu des composantes fondamentales. La recherche de Harrison se concentre sur le développement des mécanismes biologiques de base de l’audition. Il s’intéresse en particulier aux modes d’activité des neurones qui représentent les sons dans le cerveau et à leur transmission des oreilles aux diverses parties du cerveau.

En termes simples, Harrison croit que trop d’interventions sont de nature curative (axées sur la thérapie ou l’amélioration des conditions sociales) et ont lieu trop longtemps après que le dommage biologique a été fait. Il veut étudier plus à fond comment le cerveau se développe pour accomplir les tâches complexes liées au langage ainsi qu’à la lecture et l’écriture. Il croit qu’une bonne audition est importante pour le développement de l’enfant, dès le bas âge, et que la détection précoce des troubles sensoriels est essentielle.

« Voilà plusieurs années, les scientifiques s’attachaient à comprendre les systèmes visuels humains du point de vue biologique, dit Harrison. Cela a conduit à des solutions pratiques fondées sur la détection et la correction précoces des troubles de la vue. D’où la différence que vous observez aujourd’hui. »

L’objectif de Harrison est de parvenir aux mêmes résultats dans l’étude des systèmes auditifs.

« Je crois que la plupart des déficiences se rattachent à des problèmes de développement. Nous savons que bon nombre d’enfants ont des troubles (d’élocution, de lecture et d’écriture) – mais nous n’en savons pas assez sur les causes, les processus biologiques. Tout se ramène aux neurones qui ne se développent pas ou qui se connectent mal dans le cerveau, et je veux ramener tout le monde à ce niveau. »

« Grâce à notre recherche, nous comprendrons plus en détail le développement du système auditif et quelle stimulation auditive est nécessaire à son développement normal. Ce que nous faisons est unique – modéliser des situations comme la perte auditive chez les jeunes enfants et découvrir comment soles sons sont représentés dans les aires auditives du cerveau. Si nous pouvons comprendre les influences qu’à le développement sur les mécanismes auditifs des jeunes enfants, nous pouvons reconnaître les problèmes, les déceler plus tôt et corriger les causes premières des troubles d’élocution. »

Le défi est énorme, mais rempli de promesses. Harrison croit que sa recherche peut ajouter de la valeur, du point de vue des sciences sociales et appliquées, aux échanges portant sur le langage et l’alphabétisation.

« C’est en comprenant les problèmes fondamentaux que nous pourrons faire en sorte que les choses changent. »

 

   
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